Né au sein d’une famille imprégnée de culture et d’art, Rony Théophile grandit dans un univers où la musique et la danse occupent une place centrale. Dès l’âge de 12 ans, il intègre la troupe des ballets folkloriques La Brisante et se produit avec les ballets martiniquais dirigés par Loulou Bralaville. À 16 ans, il remporte l’Oscar du Premier Souffle et publie son premier recueil de poèmes, Liberté.
Parti à Paris pour des études paramédicales, il embrasse parallèlement une carrière artistique. Il rejoint la troupe La Brisquante de Paris, ce qui lui ouvre les portes de la télévision sur TF1. Il se forme à la danse et collabore avec des figures majeures de la biguine guadeloupéenne, comme Moune de Rivel, Jobby Valente et Gérard Lavigny.
En 1990, il s’installe à New York pour étudier le gospel et intègre la chorale dirigée par Anita Bower en tant que deuxième soliste. Il découvre la nouvelle génération du compas avec le groupe Phantom’s et enregistre l’album Pa Bougé, qui connaît un immense succès. Il représente Haïti au Festival de la Francophonie en 1996, remportant les prix de la meilleure interprétation masculine et de la meilleure performance scénique. Deux ans plus tard, il est sacré meilleure voix masculine lors du Haitian Music Award au Brooklyn College.
Toujours curieux des cultures du monde, il explore les traditions du Congo, du Sénégal et du Brésil. En Haïti, il approfondit sa connaissance de la musique locale avec le groupe Phantom’s. Il participe à plusieurs événements majeurs, notamment le 20ᵉ anniversaire du magazine Essen’s et la commémoration de Martin Luther King, où il interprète un requiem en français à Central Park.
En 1999, il entame une carrière solo et fait de la biguine son emblème musical. Son premier album live, Émotion, lui vaut un prix de la SACEM. En 2008, il reçoit la médaille d’or du Conservatoire du Patrimoine Culturel de la Guadeloupe, puis, en 2009, les Palmes d’Argent de l’Encouragement Public. Il enchaîne ensuite les sorties d’albums (Lakaz, Cœur Caraïbes), les tournées (Tunisie, Paris, Guadeloupe) et les festivals (Festival Tropique en Fête, Nuits Tropicales au Zénith).
Au-delà de la musique, il se consacre à la défense du patrimoine guadeloupéen, notamment à travers le carnaval, les costumes traditionnels et la gastronomie. Passionné par la signification des coiffes guadeloupéennes, il met en avant l’héritage de sa grand-mère, Arsène Olimé Théophile. Vice-président de l’Association des Cuisinières de la Guadeloupe depuis plus de 15 ans, il milite pour la reconnai
ssance de la gastronomie locale.
En 2015, il publie un livre-album sur le carnaval guadeloupéen, Guadeloupe Chronique Carnaval, aux éditions Nestor et Le Harmattan.
Rony Théophile est sur le devant de la scène avec un nouveau single explosif qui s’intitule « sonje « , prévu pour le 18 avril 2025, cet opus promet de faire vibrer les amateurs de musique authentique.
Dès le 7 mai 2025, il entamera une nouvelle tournée qui débutera au palais des sports du G0osier et s’annonce mémorable
